UNE HISTOIRE A RACONTER...

Puis vint la retraite, bien méritée pour tous les 2. Quelques années avant, papy et mamy avaient acheté une maison à la Verpillière ( dans l'Isère ) pour profiter paisiblement de leur repos...

Papy était directeur de l'hôpital de Tarare et mamy travaillait avec les enfants, au centre social de St just ( 5ème arondissement de Lyon ). Nos visites leur faisait énormément plaisir ( c'est le cas encore aujourd'hui ) malgré l'énorme charge de travail que nous devions leur apporter. Papy faisait en sorte de remplir les placards de Quadro, Twix ou autres sucreries dans ce genre afin qu'il ne nous manque rien. Pendant que nous étions dehors, papy et mamy regardaient les feux de l'amour et le concerto de ronflements pouvait commencer...

Nous six, petits enfants, étions au rendez-vous pour passer nos vacances chez papy et mamy. Yann, l'ainé, était le cerveau du groupe quand il s'agissait de faire des bétises. Roselyne, ma soeur, avec ses deux couettes sur les côtés, semblait être une adorable petite fille ( j'ai bien dit "semblait"). Arrive ensuite Caro et ses bonnes joues, Nelly et sa fossette, moi ( Adeline ) et mes brailleries et pour finir, le petit Antoine qui ne lachera jamais son ballon de foot !

Les après-midis dans la maison de Tarare avec tous les cousins étaient toujours bien remplies : soit nous allions faire un mur au dessus du jardin en prenant garde de ne pas envoyer le ballon chez le voisin ( ce qui n'était pas forcément évident ), soit nous jouions aux aventuriers en traversant la cours de la maison de retraite d'à côté, soit nous nous amusions avec les lapins et poules de Mr Martin, le jardinier du dessus, soit nous pataugions au dessous du saule pleureur et, dernière possibilité, mamy nous réquisitionnait pour ramasser et écuter les haricots.

"A table !!"

A peine ces quelques paroles prononcées et nous voilà nous précipitant dans les escaliers, tel un troupeau de bisons affamés.

"Hum ça sent drôlement bon !" s'écrit mon petit cousin Antoine.

Ma grand-mère a du nous faire encore une de ses inventions, des plats sans prétention mais tellement délicieux !!

Mes grands parents habitaient à cette époque dans une grande maison située à Tarare, à mi-distance entre Lyon et Roanne. Cette immense batisse, construite sur 3 étages, étaient pour nous notre deuxième maison. Au rez de chaussé se trouvaient le salon, la cuisine, la salle à manger et ce fameux long couloir qui hébergeait chaque fin d'année notre beau sapin de Noël. Au premier il y avait la chambre de mes grands parents, la chambre dite blanche et la chambre des filles ou plutôt celle des petits-enfants. Enfin, en dernier, le grenier que nous avions amménager en petite pièce à vivre pour fuir tous ces adultes.

Dehors, devant la maison, une grande terrasse nous offrait quelques rares après-midis ensoleillés tandis que, de l'autre côté, le potager et le poulailler faisaient bon ménage.